Mettons en réseau le rural et l’urbain

Nous subissons des tensions très fortes sur les budgets de nos collectivités, car l’Etat est contraint de réduire fortement ses dépenses pour redresser les comptes publics. Dans ce contexte, il y a deux écoles. Celle de nous replier sur nous même, considérant que l’organisation actuelle suffira à répondre aux besoins de nos communes rurales et de notre département. Dans ce cas il faut s’attendre à de très sérieuses remises en cause des conditions de soutien des communes et des départements au bon fonctionnement de nos services de proximité. Et celle qui consiste à constituer de nouveaux espaces de solidarité qui uniront de façon plus forte le monde des métropoles où se créent les richesses et celui de nos zones rurales qui ont besoin d’une forte solidarité pour continuer à vivre.

L’opposition entre monde urbain et monde rural n’a plus aucun sens et il faut au contraire mettre en réseau ces territoires pour que les uns profitent des atouts des autres et inversement. L’exemple de l’intercommunalité montre que rassembler les territoires est une condition essentielle pour le développement local. Peu de communes regrettent aujourd’hui d’y avoir adhéré même si au moment de leur création, il y avait de légitimes doutes. La commune est l’élément essentiel pour notre démocratie de proximité car c’est là que se constitue le premier lien social de notre république des territoires. Pour la conforter, il faut l’inscrire dans une intercommunalité capable de l’aider à assurer ses missions sans porter atteinte à son identité.

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